Puisque j’ai la chance de m’adresser à la secrétaire d’État à la transition écologique et solidaire, et je sais que vous êtes attachée à ce sujet, permettez-moi d’élargir mon propos : il y a une incohérence, d’un côté, à appeler nos concitoyens à faire des efforts financiers et à adapter leurs comportements pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, lutter contre la pollution, limiter l’utilisation d’énergie fossile et, de l’autre, à laisser se dégrader le réseau ferroviaire. Nous avons les infrastructures, dans le Massif central et au-delà, la maîtrise du foncier. La question de la mobilité dans les territoires ruraux, nous l’avons constaté à l’occasion du grand débat, est revenue au cœur du débat public.
Madame la secrétaire d’État, le Gouvernement devrait adopter une stratégie de rupture par rapport aux cinquante dernières années et reconsidérer la politique nationale des transports de personnes, comme de marchandises, pour redonner tout son sens au réseau ferroviaire français qui peut, s’il est modernisé, répondre à la fois aux enjeux de mobilité dans les territoires ruraux et à ceux du réchauffement climatique. Je compte sur vous pour plaider cette cause.