Monsieur le secrétaire d’État, ma question porte sur les modalités de formation des maîtres de stage universitaire en médecine générale.
Les médecins souhaitant devenir maîtres de stage universitaire doivent adresser leur demande auprès du département de médecine générale le plus proche et dans la même région que celle du lieu d’exercice de leur activité.
Ainsi, dans certaines communes situées aux frontières de mon département d’Eure-et-Loir – c’est le cas notamment de la communauté de communes des Portes euréliennes d’Île-de-France –, les médecins doivent faire leur demande auprès du département de médecine générale de Tours, et c’est auprès de l’unité de formation et de recherche (UFR) de Tours qu’ils devront ensuite suivre leur formation, à 250 kilomètres de leur lieu d’exercice.
Pour ces médecins, voisins de l’UFR de Saint-Quentin-en-Yvelines, la distance, qui s’ajoute aux nombreuses contraintes liées à leur profession, est un frein véritable à leur aspiration d’accueillir des étudiants. Et, pour le territoire, ce sont autant d’opportunités en moins de découvrir de nouvelles vocations au service d’un département parmi les plus déficitaires en médecine générale.
Ainsi, et parce que ces rigidités administratives paraissent excessives dès lors que l’exercice de la profession est encadré par une inscription au tableau de l’ordre et un numéro d’identification des professionnels, je souhaiterais savoir s’il serait possible, dans la limite des capacités d’accueil, de déroger à ce principe pour permettre aux médecins souhaitant devenir maîtres de stage de s’inscrire dans le département de médecine générale et de suivre leur formation dans l’UFR le plus proche de leur lieu d’exercice, même si ces formations sont dispensées dans une autre région que celle où ils exercent leur activité.