Cela dit, au fond, le maire reste quand même le responsable de tout, y compris en matière de droit – nous y reviendrons en abordant le statut de l’élu : c’est bien souvent sa responsabilité personnelle qui est engagée.
Quoi qu’il en soit, à mon avis, il faut rester dans le droit commun qui fonctionne jusqu’à présent. Je redoute les conséquences qu’aurait l’adoption de ces amendements, non pas dans l’immédiat, mais, à l’avenir, car nos successeurs pourraient tendre vers un profond changement de l’état d’esprit qui prévaut depuis deux siècles dans l’organisation de la commune.
Pour ces raisons, je suis plutôt enclin à vous demander le retrait de vos amendements, monsieur le sénateur, même si, une fois de plus, cela sent le vécu.