Je ne veux pas allonger outre mesure la discussion ni reprendre, pour ceux qui y ont assisté, nos débats de la semaine dernière. Mais cette question de la parité, je le répéterai autant de fois que nécessaire, est suffisamment importante – elle nous invite, notamment, à étudier les enjeux de la démocratie dans notre pays – pour éviter de mauvaises interprétations.
Les amendements identiques n° 403 rectifié et 859 rectifié, sauf erreur de lecture de ma part – tout le monde peut se tromper –, ne traitent absolument pas de la parité dans les communes de moins de 1 000, voire de 500 habitants. Ils reviennent en fait sur un sujet évoqué lors de l’examen d’amendements précédents, à savoir l’alternance de sexe entre les postes de président ou présidente, d’une part, et de premier vice-président ou première vice-présidente, d’autre part.
Il me semble donc que certains arguments avancés sont sans lien avec l’objet de ces amendements et, avant de faire part de mon vote, je voudrais m’assurer de l’absence de toute mauvaise interprétation.
Dans la présente discussion, des visions différentes s’affrontent. Mais attention, nous ne pouvons pas, d’un côté, parler d’une crise de l’engagement et, de l’autre, minimiser la difficulté, pour les femmes, à s’engager en 2020 si nous fragilisons la représentation démocratique par les décisions que nous prenons !
Je pourrais partager certains arguments, par exemple s’agissant des départements. Mais j’observe sereinement que la réforme des cantons fondée sur le seul niveau de population a fragilisé la représentativité territoriale et réduit une diversité territoriale que l’on pouvait trouver, auparavant, au sein des assemblées départementales.
Cela me conduit à réitérer mes propos de la semaine dernière : nous devons travailler ensemble pour atteindre ces deux objectifs de représentativité territoriale et de parité, sans les opposer l’un à l’autre.