Pardonnez-moi de reprendre la parole, madame la présidente, je souhaite simplement éclairer l’ensemble de l’assemblée.
Pour m’être un peu penché sur les deux cas de figure qui nous intéressent, je peux vous dire, monsieur le sénateur Chaize, qu’il n’y a pas d’accord entre les conseils départementaux. Et quand je dis « pas d’accord », c’est « vraiment pas d’accord » ! Sauf si vous avez des informations nouvelles et récentes à communiquer à la Haute Assemblée et au Gouvernement qui m’auraient échappé, il est clair, je le répète, qu’il n’y a vraiment pas d’accord.
Je veux bien que l’on dise, par facilité – mais là, je ne vous rejoins plus, et j’en suis triste, monsieur le sénateur –, qu’il faut les laisser travailler et discuter entre eux. J’ai été président d’un conseil départemental, je n’ai pas besoin de rappeler mes convictions « départementalistes », je sais donc que lorsque deux assemblées s’opposent, et ce durablement, qu’elles attendent que l’Assemblée nationale et le Sénat tranchent, il n’y a pas de raison, à la vérité, que cela change beaucoup.
Je ne veux pas que l’on donne à penser à la presse locale, qui suit nos débats sur ce sujet, aux populations, aux conseils municipaux concernés, qui sont interrogés et interpellés à quelques mois des élections municipales, que le fait que les choses continuent ainsi pourrait déboucher sur une issue favorable. À moins que vous n’ayez des informations qui ne sont pas en ma possession…