Monsieur le directeur général, je viens d'un territoire, la Guyane, situé à côté du Brésil, où le rugby n'existait pas. On y préfère en effet le football. Le ballon ovale y est arrivé en 1963 avec un professeur basque, supporter du Biarritz olympique Pays basque. L'élève que je fus a longtemps conservé ce ballon de rugby comme un souvenir inestimable - bien que je sois un « footeux ».
On compte aujourd'hui en Guyane un millier de licenciés et de nombreux clubs. Le président Laporte a lui-même séjourné chez nous l'année dernière. Si la Guyane ne dispose pas de camp de base parce qu'elle est trop éloignée de la métropole, elle a cependant besoin d'équipements. Il faut en effet attendre que les matches de football s'arrêtent pour installer des poteaux, car on estime que le rugby dégrade les terrains. Y aura-t-il des retombées financières pour les petites ligues et pour les clubs, afin que ceux-ci bénéficient d'équipements, car la Guyane compte quelques jeunes espoirs internationaux et même des équipes féminines ?