Dans toutes ces manifestations règne précisément l’hyper-individualisme. L’individu y est roi, il ne supporte pas la moindre restriction qui viendrait limiter le droit à la fête qu’il revendique, toute restriction étant forcément qualifiée de liberticide. Ce vitalisme débridé ne supporte pas le moindre obstacle à son expression. Le droit à la fête, dans ce cas-là, est forcément une expression légitime de l’être, qui se répand dans ses droits. §Toute limite à ce droit serait forcément de nature autoritaire. Je pense qu’il faut resituer un peu les choses. Ces personnes ne supportent pas la moindre contrainte formaliste permettant d’organiser au mieux ces événements plutôt que de les subir.
Vos propos font toujours sourire. Toutes les conditions que nous posons nous valent systématiquement d’être disqualifiés : nous serions rétrogrades, sourds aux musiques actuelles, incapables de comprendre les musiques d’avant-garde. Je suis désolé, mais toutes les fêtes, chère madame Benbassa, ne donnent pas lieu aux dérives qui viennent d’être évoquées.