Nous observons depuis quelques années un glissement des prérogatives et des compétences des conseils départementaux vers la Cnaf, ce qui est inquiétant. Or le Gouvernement n'a pas manifesté d'inflexion contraire. La nécessité pour les départements de poursuivre leurs travaux semble même posée.
Les présidents de conseil départemental ont récemment expliqué, à Bourges, qu'ils manquaient de moyens pour exercer leurs compétences sociales. Moult missions ont été lancées, et l'on accuse parfois les élus de ces collectivités de ne pas accomplir leur tâche correctement, notamment dans le domaine de la protection de l'enfance.
Notre commission ne devrait-elle pas mener un travail sur l'avenir de ces sujets au sein des départements ?