Cessons donc cet agri-bashing destructeur, qui a de fortes conséquences sur l’avenir de l’enseignement agricole et la formation des jeunes !
L’enseignement agricole a toujours été à la pointe en matière d’évaluation des jeunes : le contrôle continu au baccalauréat existe depuis quinze ans dans ce secteur, et la réforme du baccalauréat a largement consisté pour l’éducation nationale à copier les innovations pédagogiques de l’enseignement agricole.
Cet enseignement, comme ses enseignants, a donc la capacité d’opérer une mutation profonde pour conserver sa capacité d’innovation, rester attractif pour les jeunes, ne pas s’imposer une image écolo radicale et renouer avec la mission fondamentale d’éducation à l’agriculture sans se perdre dans des dogmes. C’est ainsi que le système éducatif agricole conservera ses spécificités et son indépendance : s’il perd son cœur de métier, il finira en annexe de l’éducation nationale !