Depuis quinze ans, les réseaux consulaires se restructurent par la transformation des postes, la dématérialisation et la certification. Cela s'est fait dans le contexte d'une croissance continue de la population française à l'étranger. Le plan d'action d'août 2022 prévoit la suppression de 22 postes en 2020. Le réseau consulaire a déjà fourni beaucoup d'efforts. Quelles mesures prévoyez-vous pour qu'il soit supportable pour les effectifs, sans affaiblir la qualité de service ? Que pensez-vous de l'idée de créer une équipe volante de renforts ponctuels, notamment pour la DFAE, qui soutiendrait les postes sous tension.
Avec M. Rachid Temal, j'ai rencontré l'équipe du consulat général de Londres. L'équipe est submergée de travail et les locaux sont effrayants, dignes d'un pays en développement.
Je suis un peu étonné de voir le temps que met le ministère à réaliser des transformations. Heureusement que les collectivités locales ne font pas cela, sinon vous auriez la révolution !
Il faut un nouveau mode de fonctionnement pour rénover et réhabiliter les représentations à l'étranger, notamment les consulats. Vous dites qu'il est très difficile de vendre, à faire entrer de l'argent. Mais pensez aux partenariats public-privé. Les consulats ont une valeur foncière, et ce dispositif est un moyen d'aller infiniment plus vite que le fonctionnement actuel.
Pourquoi le Quai d'Orsay n'a-t-il pas mis la main sur l'îlot Saint-Germain ?