Nous vous remercions des renseignements très précis que vous nous avez donnés.
Je souhaite vous faire part de notre sentiment général d'inquiétude. Sur chaque chapitre, sur chaque programme, nous ne pouvons que constater le manque de moyens sur l'immobilier, l'enseignement, etc. Nous entendons un discours très ambitieux sur le multilatéralisme, l'universalisme du réseau, mais les crédits ne cessent de se comprimer. Si nous encourageons les efforts de rationalisation, nous attirerons une fois de plus l'attention du Gouvernement, au cours de la discussion budgétaire, sur la nécessité de donner à vos équipes les moyens nécessaires pour faire face à leurs missions.
Nous n'avons pu parler en détail des postes de présence diplomatique où les premiers conseillers servent également de chauffeur et de cuisinier à l'ambassadeur. Je grossis le trait, mais peut-on continuer comme cela ? Faut-il opter pour un autre système et partager certains postes avec des collègues européens comme à Banja Luka, par exemple, ou dans les Émirats ?
Faisons en sorte de vous donner les moyens de répondre non seulement aux attentes, mais aussi aux annonces faites dans les instances internationales. Quand j'évoque le milliard et demi dédié aux fonds internationaux, il s'agit pas du tout de négliger le rôle de la France que vous avez si bien représentée, mais de s'assurer que cet argent soit bien utilisé. Lorsque l'argent public est rare, la seule préoccupation du Parlement est de savoir s'il est bien utilisé.
Nous vous remercions et vous souhaitons bonne chance dans ce poste particulièrement difficile.
Ce point de l'ordre du jour a fait l'objet d'une captation vidéo qui est disponible en ligne sur le site du Sénat.