De même, monsieur le directeur général, il ne me semble pas que l'agriculture ait été érigée en priorité par l'AFD. Or agriculture, santé et éducation sont les trois piliers du développement. Je veux bien parler de gouvernance et de climat, mais les pays les plus pauvres ne sont pas responsables du dérèglement climatique.
Que faisons-nous si nous n'aidons pas les gens à manger - pardonnez-moi d'utiliser des mots simples, des mots de tous les jours - ? Je regarde les chiffres : 300 millions pour l'apiculture sur 14 milliards d'euros. C'est trop peu ! La France a des agriculteurs et des savoir-faire à mettre en avant. Ce sont de vrais sujets dont nous comptons bien discuter lors de l'examen de cette loi d'orientation que nous attendons avec impatience.
Nous parlons de 14 milliards d'euros, une somme énorme. Cet argent doit être utilisé au mieux pour aider véritablement ces pays. Quand vous ne pouvez ni nourrir, ni soigner, ni éduquer vos enfants, quel autre choix avez-vous que de partir pour ne pas former le terreau de tous les terrorismes et de toutes les déviations ?