Ma question s’adresse à M. le ministre de l’intérieur.
Monsieur le ministre, le public présent dans cet hémicycle ne peut ni applaudir ni conspuer les orateurs. La raison en est simple : les élus ne légifèrent pas sous la menace ! C’est un principe essentiel dans une démocratie.
Depuis le vote, par notre assemblée, d’une proposition de loi visant à interdire le port de signes religieux lors des sorties scolaires, nombreux sont les sénateurs qui, comme moi, ont reçu des courriels menaçants, dont les auteurs vont jusqu’à espérer notre mort !