Madame la secrétaire d’État, je convoque la mémoire et vous invoquez la comptabilité ! Sauf votre respect, cette réponse n’est pas au niveau.
Alors que le brigadier-chef Ronan Pointeau a trouvé la mort en opération au Mali à l’âge de 24 ans, samedi dernier, les coups de rabot budgétaire portés à l’ONAC-VG sont insupportables. Je laisse bien volontiers au plus célèbre de nos prédécesseurs dans cette enceinte le soin de vous donner la réplique :
« Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
« Ont droit qu’à leur cercueil la foule vienne et prie.
« Entre les plus beaux noms leur nom est le plus beau.
« Toute gloire près d’eux passe et tombe éphémère ;
« Et, comme ferait une mère,
« La voix d’un peuple entier les berce en leur tombeau ! »
Entendez, madame la secrétaire d’État, la voix de Victor Hugo, et donnez réellement à l’ONAC-VG les moyens d’accomplir son devoir et sa noble mission !