Intervention de Patricia Morhet-Richaud

Réunion du 12 novembre 2019 à 9h30
Questions orales — Avenir de la ligne ferroviaire grenoble-veynes

Photo de Patricia Morhet-RichaudPatricia Morhet-Richaud :

Monsieur le secrétaire d’État, le 27 mai dernier, en votre qualité de corapporteur de la mission d’application de la loi pour un nouveau pacte ferroviaire, vous avez effectué, en train, le trajet Grenoble-Veynes.

Au mois de septembre dernier, dans les colonnes du Dauphiné libéré, vous avez tenu des propos qui se voulaient « rassurants », confirmant la volonté de l’État de sauver l’étoile de Veynes, en prenant en charge une partie des travaux.

Pourtant, malgré les déclarations de bonnes intentions et les financements annoncés, notamment par les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Sud-Provence-Alpes-Côte d’Azur, la métropole grenobloise et les départements des Hautes-Alpes, de l’Isère et de la Drôme, bien qu’ils n’en aient pas la compétence, les élus nationaux, locaux et les usagers ne sont pas entendus. En effet, en décembre 2020, SNCF Réseau suspendra l’exploitation de la ligne des Alpes n° 905, faute d’investissements.

C’est à la même période que seront effectués les travaux de modernisation et de sécurisation des voies sur la section Livron-Veynes. Cela revient à dire, monsieur le secrétaire d’État, que le département des Hautes-Alpes, malgré ses 140 000 habitants, ses 387 000 lits touristiques et ses 20 millions de nuitées par an, n’aura tout simplement plus de desserte ferroviaire, ni par Grenoble ni par Valence.

Je souhaite donc connaître très clairement la position de l’État sur ce dossier et surtout savoir si vous avez l’intention ou non de prendre la main pour que SNCF Réseau lance enfin une étude qui permettra de définir le montant réel des travaux ainsi que le calendrier prévisionnel.

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