Votre rapport montre bien les difficultés de la sécurité civile. La société nationale de sauvetage en mer (SNSM) aussi ne dispose plus que d'un matériel vétuste. Le système de volontariat français est remis en cause au niveau européen, et il semble que le temps d'activité et de garde des pompiers volontaires doive être compté comme temps de travail. Au-delà des 1 650 heures annuelles, ils peuvent aller jusqu'à 2 100, soit 600 heures de volontariat. Une mise en conformité coûterait très cher, et surtout dénaturerait le sens de leur engagement. Il faut défendre notre modèle. Les interventions pour incendie ne représentent que 7 % du total. Le reste est du secours à la personne. Nous devons reconnaître cette nouvelle mission. Ce secteur, où le nombre de volontaires n'augmente pas, et qui coûte cher aux collectivités territoriales, se sent déconsidéré.