La diminution des budgets a entrainé sur le moyen terme une diminution des effectifs dans les départements considérés comme « sûrs », c'est-à-dire qu'on a pris des moyens aux départements ruraux pour les mettre en zone urbaine. Dans mon département, une seule personne assure la garde de nuit en gendarmerie. Si on téléphone la nuit, on n'a bien souvent pas de réponse. Il ne faut pas croire que nous n'avons pas d'urgence en matière de sécurité en zone rurale : des terroristes, ou des membres de l'ETA se sont cachés dans le Cantal, justement pour profiter de ces défaillances. Il faut que ces redéploiements cessent.