En clair, ce que nous souhaitons, c’est que l’artisanat ou les activités industrielles soient exonérés de charges. Ces secteurs sont chez nous ceux dans lesquels on crée plus facilement des emplois, pour des publics, qui, s’ils ne trouvent pas de travail sur le territoire, vivent des deniers publics, dans l’attente du RSA ou d’allocations. Quant aux femmes, elles ont alors pour projet de vie de faire le plus d’enfants possible afin de toucher l’allocation de parent isolé (API), considérant que plus elles en feront, plus elles auront les moyens de faire vivre leur famille.
Nous allons dans un instant examiner des exonérations en faveur du secteur du nautisme. Je suis d’accord pour que des bateaux sillonnent nos océans à destination des départements et des régions d’outre-mer, mais le nautisme, ça pollue ! De grosses industries, qui permettront certes de développer l’activité économique et d’apporter de l’argent, vont bénéficier d’exonérations, mais je ne suis pas certaine que nos populations vont beaucoup y gagner.
En préservant nos activités artisanales, nous préserverons également la valeur travail pour l’ensemble de nos populations, qui n’attendront plus alors après les deniers publics pour faire vivre leur famille. Nous devons tout faire pour conserver nos modèles identitaires. En créant de la richesse sur nos territoires, nous y créons de l’emploi. Ce faisant, nous créons aussi de la dignité.
Nous demandons à ne pas avoir à tendre la main pour faire vivre nos familles et nos territoires.