J’ai entendu mes collègues Nassimah Dindar et Victorin Lurel. Je ne souscris pas totalement à leurs propos. Mon analyse personnelle est plus proche de celle de Maurice Antiste.
Nos territoires, à l’exception de la Guyane, sont des îles. Je ne vous rappellerai pas la définition d’une île, mais il faut avoir à l’esprit que nos activités – non seulement le tourisme, mais aussi le commerce et bien d’autres secteurs – sont liées au fait que nous soyons des îles.
Maurice Antiste vient d’évoquer tous les secteurs qui bénéficieront des exonérations des zones franches si son amendement était adopté : ce sont ceux qui vivent et travaillent dans nos territoires qui en profiteront, et non l’économie externe, les touristes qui viendraient nous rendre visite.
Je peux comprendre ce qui a été dit sur l’industrie au sens large – j’ai moi-même déposé un amendement similaire –, mais je ne comprendrais pas que l’on n’adopte pas cet amendement sur le nautisme, auquel je tiens tout particulièrement. C’est indispensable.