Intervention de Victorin Lurel

Réunion du 26 novembre 2019 à 14h30
Loi de finances pour 2020 — Articles additionnels après l'article 25

Photo de Victorin LurelVictorin Lurel :

Il est défendu, monsieur le président.

Permettez-moi de répondre à ce qu’a dit M. le rapporteur général sur un précédent amendement. Selon lui, les activités de conseil n’ont pas à faire partie des secteurs pouvant bénéficier des abattements fiscaux des zones franches d’activité. Je l’apprends !

Antoine Karam a fait part du déficit d’expertise en Guyane et à Mayotte. C’est également vrai en Guadeloupe et en Martinique, mais aussi à La Réunion, à tel point que le ministère n’hésite pas à dédier dans ce projet de loi de finances 7 millions d’euros, pris sur la ligne budgétaire unique (LBU), laquelle ne sera donc plus seulement consacrée au logement, mais assurera aussi le financement de missions d’expertise et d’assistance.

Par ailleurs, Michel Magras ne doit pas se méprendre sur ce que j’ai dit. Je suis pour le développement du tourisme, j’ai été président de région, j’ai fait de la Guadeloupe une destination touristique, mais je souhaite que l’on préserve un équilibre.

Saint-Barthélemy, qui compte 8 000 habitants, possède un port et une marina florissante. Nous tentons de faire la même chose, tout en préservant un équilibre. Il faut de l’activité interne. Je suis pour le tourisme, pour le nautisme, mais je veux également de la production endogène, faite par nous, localisée chez nous, maîtrisée par nous. On ne peut pas compter que sur les compagnies aériennes et maritimes. Voilà !

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