Intervention de Victorin Lurel

Réunion du 26 novembre 2019 à 14h30
Loi de finances pour 2020 — Articles additionnels après l'article 25

Photo de Victorin LurelVictorin Lurel :

Pardonnez-moi de faire durer les débats, mais que voulez-vous ? Alors que cela fait plusieurs jours que nous avons commencé l’examen de ce projet de loi de finances, on a cantonné les débats sur l’outre-mer – je ne parle pas de ghetto. Nous prenons maintenant le temps de nous expliquer, même si nous ne parvenons pas à vous convaincre…

À mon sens, il faut une politique de soutien actif à l’art et à la culture dans les outre-mer. Ce sont nos petits marchés. Les artistes n’arrivent pas à vivre du fruit de leur imagination ou de leur création. À l’heure où l’on remet en cause le soutien au mécénat, peut-être faut-il prévoir un soutien fiscal ou une autre forme de soutien.

Au regard du montant des dotations des directions régionales des affaires culturelles (DRAC) dans nos régions, on voit bien que les collectivités font leur devoir, mais qu’elles ne font que ce qu’elles peuvent. L’État, lui, ne fait pas grand-chose. Je l’ai bien vu lors de la création du Mémorial ACTe, le Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la traite et de l’esclavage. Nous avons véritablement dû nous battre pour que l’État participe à hauteur de 16 millions d’euros sur trois ans – et je ne sais même pas s’il a encore tout payé.

Au-delà du vote sur cet amendement, une réflexion doit être engagée sur le soutien aux politiques culturelles dans les outre-mer.

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