Intervention de Jean-Pierre Sueur

Réunion du 26 novembre 2019 à 14h30
Loi de finances pour 2020 — Article 33 ter

Photo de Jean-Pierre SueurJean-Pierre Sueur :

Monsieur le rapporteur général, cet amendement était assorti de deux autres, qui ont disparu, sans doute n’ayant pas supporté les foudres de l’article 45 de la Constitution.

Il était prévu, par ces deux autres amendements, de créer un fonds et un conseil pour gérer ce fonds, de telle manière que les biens volés reviennent aux populations qui ont été spoliées. Il y avait donc une logique d’ensemble.

J’ai bien retenu ce que vous m’avez dit, monsieur le secrétaire d’État, en particulier vos propos conclusifs.

Vous me permettrez de considérer que cette fin de votre discours est non pas une fin de non-recevoir ou l’annonce d’un report du sujet à une date très ultérieure, mais un engagement du Gouvernement à trouver des solutions : création d’un fonds ou recours à une institution support – on m’a parlé de l’Agence française de développement (AFD) ; c’est une possibilité que je n’exclus pas, s’il y a intervention d’un conseil consultatif, comprenant notamment les organisations non gouvernementales, pour s’assurer que les fonds aillent bien aux populations dépossédées.

Dès lors que le Gouvernement s’engage sur ce processus, non de manière dilatoire, monsieur le secrétaire d’État, mais de façon claire, je retire mon amendement. Il n’a pas de portée en l’absence d’examen des deux autres amendements, rejetés pour une raison sur laquelle nous nous sommes déjà exprimés – l’article 45 est un grand sujet de débat et d’automutilation, sur lequel nous aurons peut-être l’occasion de revenir.

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