Monsieur le président, je suis extrêmement surpris, étonné, et même peiné devant l’attitude que deux de nos collègues – MM. Desessard et Michel – ont adoptée vis-à-vis de M. le rapporteur.
Elle me paraît assez inconvenante à l’égard de celui qui n’a repris le rapport que vendredi dernier et qui est en train de se battre sur un texte complexe dont il a dû prendre connaissance en quelques jours.
J’ai entendu les mots de « maladie mentale » et de « schizophrénie ». J’espère qu’ils ne s’adressaient pas à M. le rapporteur !
Je voudrais vous rappeler quelle a été l’évolution du texte dans le cadre des travaux de la commission des affaires sociales.
Les premiers amendements présentés par la présidente-rapporteur ont été votés au tout début de nos travaux par deux sénatrices de l’Union centriste – Mmes Létard et Cros – par deux sénateurs de l’UMP – Mme Kammermann et moi-même – et par la gauche. Cependant, quand il s’est agi in fine de se prononcer sur l’ensemble, c’est la gauche qui n’a pas voté le texte !