Mme Berra a fait des promesses s’agissant des futurs budgets de la santé, mais le texte doit entrer en application au 1er août. C’est donc dès cette date que les moyens nécessaires doivent être disponibles, sans attendre d’aléatoires dispositions budgétaires à venir…
En outre, les moyens en question sont non seulement financiers, mais aussi humains. Or recruter et former du personnel prend bien plus que trois mois… Madame la secrétaire d’État, vous affirmez que les crédits augmentent chaque année, mais le gouvernement auquel vous appartenez a fermé des lits dans les hôpitaux psychiatriques et supprimé des postes d’infirmier psychiatrique.
Pour notre part, nous n’avons absolument pas été convaincus par vos propos, car vous vous êtes bornée à nous renvoyer au prochain projet de loi de financement de la sécurité sociale, qui ne sera discuté qu’à l’automne prochain et dont on ne sait pas encore s’il comportera le plan pour la santé mentale annoncé.
Monsieur Milon, je suis au regret de dire que nous ne voterons pas votre amendement. Nous aurions pu le soutenir si vous aviez accepté, comme le suggérait très justement M. Desessard, de supprimer la référence au « lieu de vie habituel du patient ». Cela nous semble indispensable, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité juridique, eu égard à la responsabilité de la famille.