Ce mouvement de grande ampleur, qui va emmener tout le pays vers cette grande fête du sport, où la France sera au centre du monde, démarre très concrètement sur tout le territoire avec cette annonce de labellisation.
Au-delà du budget du ministère des sports, au-delà des chiffres qui traduisent un engagement important, je souhaitais vivement saluer ces collectivités qui s’engagent pour ces Jeux.
Ce salut que je viens d’adresser serait bien incomplet sans un hommage aux dirigeants et bénévoles des 180 000 associations sportives qui jouent un rôle essentiel auprès de notre jeunesse.
Ces associations trouveront un soutien accru auprès de l’Agence pour promouvoir le développement des pratiques pour tous, partout et tout au long de la vie. L’objectif de 3 millions de pratiquants sportifs affiché par le Gouvernement est ambitieux ; les associations y prendront toute leur part.
Concernant le programme « Jeunesse et vie associative », nous constatons une réelle dynamique des crédits, en augmentation de 8, 4 %, ce qui s’explique principalement par le financement du service national universel.
La majorité présidentielle a fait le choix d’investir, en faveur de la jeunesse, dans le déploiement du SNU. Quelque 20 000 jeunes seront concernés en 2020. Ces quinze jours durant lesquels tous ces jeunes vont en côtoyer d’autres venus d’horizons, de quartiers, de territoires différents ne vont pas d’un seul coup bouleverser la société.
Il s’agit cependant d’un pari sur le moyen et le long terme. Cet outil de rassemblement de la jeunesse, ce tremplin pour un engagement, portera ses fruits de manière constructive dans les années à venir.
Nous serons par ailleurs attentifs à ce que ce service national s’articule favorablement avec le service civique, dont l’objectif consiste à toucher 145 000 volontaires en 2020, avec une poursuite de la montée en charge vers l’objectif de 150 000 jeunes. C’est une autre manière d’engager la jeunesse au service du collectif dans la continuité du service national universel.
Le budget alloué à la jeunesse et à l’éducation populaire reste stable, à hauteur de 71, 6 millions d’euros. Quant aux fonds attribués à la vie associative, ils bénéficient d’une hausse substantielle : les crédits alloués au développement de la vie associative augmentent de 18, 7 %, ce qui permettra, notamment aux dirigeants associatifs, de bénéficier de droits complémentaires pour la formation.
Je saluais tout à l’heure les bénévoles qui s’engagent au sein des associations sportives. Il nous faut également rendre hommage aux 13 millions de bénévoles qui s’investissent au profit des 21 millions d’adhérents du million et demi d’associations, tous types confondus, que compte notre pays. C’est une richesse, qui classe la France parmi les pays les mieux dotés du monde en la matière.
Je souhaiterais conclure sur cette note d’optimisme, en rappelant l’importance de cette mission « Sport, jeunesse et vie associative ». Ce qui se joue quasi quotidiennement sur tous les terrains de sport, dans les gymnases, dans les maisons des associations, c’est tout simplement l’apprentissage de la citoyenneté au sein d’une cité ; c’est le maintien des liens et de la solidarité au sein d’un village.
Notre majorité est attachée à ce million et demi d’associations, et nous sommes fiers de réaffirmer nos convictions en faveur de la jeunesse, fiers de soutenir, à la fois ces bénévoles du quotidien et, dans le même temps, la réussite du plus grand événement sportif planétaire.
Vous n’en serez pas surpris, c’est donc avec fierté que nous voterons les crédits de cette mission.