Intervention de Véronique Guillotin

Réunion du 30 novembre 2019 à 14h30
Financement de la sécurité sociale pour 2020 — Article 36

Photo de Véronique GuillotinVéronique Guillotin :

Le contrat de début d’exercice est une bonne solution : il regroupe plusieurs contrats existants et facilite ainsi la lisibilité des aides. Le présent article en conditionne le bénéfice à l’engagement du praticien à exercer dans une maison de santé, dans un centre de santé, ou dans le cadre d’un exercice coordonné.

Je comprends bien la logique de cette demande : il s’agit d’inciter les médecins à travailler en milieu coordonné.

Cependant, avec ou sans cette aide, les médecins sont de toute façon plutôt attirés par l’exercice coordonné. Ce contrat ne doit pas être vu comme une mesure incitative à l’exercice coordonné, mais plutôt comme un moyen d’attirer tous les médecins, quel que soit leur mode d’exercice, sur des territoires sous-dotés.

Je propose donc de désolidariser de l’exercice coordonné le bénéfice de ce contrat de début d’exercice et de permettre au médecin qui s’installe de manière isolée, s’il en a envie, de bénéficier de ce contrat. En effet, il ne faudrait pas se passer, dans les territoires où l’on a besoin d’eux, des quelques médecins qui auraient encore envie de travailler d’une manière qui ne soit pas, peut-être, uniforme.

Je tiens à répéter que je n’entends pas, par cet amendement, aller à l’encontre de la volonté de favoriser l’exercice coordonné présente dans la stratégie Ma santé 2022, que je continue de soutenir.

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