Elle est fondée sur dix-huit contrats stratégiques de filières, sur un Conseil national de l’industrie, présidé par le Premier ministre, mais aussi sur un dispositif « Territoires d’industrie », vers lequel sont fléchés 1, 3 milliard d’euros de crédits.
Ces dispositifs sont lisibles. Nous accompagnons en particulier la transformation des PME avec le suramortissement, les accélérateurs de Bpifrance et les diagnostics numériques.
Nous soutenons, enfin, la compétitivité des entreprises à l’export. C’est la vocation de la réforme du service public de l’export mise en œuvre par Business France, qui regroupe au sein de la Team France export l’ensemble des acteurs publics et privés pour offrir aux entreprises un accompagnement plus efficient, en phase avec leurs besoins. Le démarrage de ce projet est très satisfaisant.
Le soutien que nous assurons aux entreprises est plus particulièrement orienté vers l’innovation, la politique du Gouvernement en la matière s’inscrivant dans un cadre rénové.
Des mesures de simplification et de rationalisation ont déjà été prises depuis plusieurs années, instituant Bpifrance comme guichet unique pour la grande majorité des dispositifs de soutien à l’innovation. En outre, le Fonds pour l’innovation et l’industrie est désormais pleinement opérationnel.
Par ailleurs, 2020 sera une année charnière pour le plan France Très haut débit. §Je tiens à rappeler que c’est ce gouvernement qui a accéléré le très haut débit en doublant le rythme de déploiement. En deux ans, nous avons déployé 5 millions de prises, là où, en quatre ans et demi, 5 millions de prises équivalentes avaient été déployées. Soyons capables de saluer cet effort majeur du Gouvernement, qui a permis de rattraper une partie de notre retard. En 2020, nous livrerons l’objectif de couverture en bon débit, soit 8 mégabits par seconde, et 30 mégabits en 2022.