Les auteurs de cet amendement souhaitent connaître le calendrier du transfert des activités de l’Onera des sites de Meudon et Châtillon vers celui de Palaiseau.
Une telle rationalisation des implantations franciliennes de l’Onera est l’un des objectifs majeurs de l’Office dans la période à venir. Elle a été intégrée dans les objectifs du contrat d’objectifs et de performance, qui prévoit, durant sa période d’exécution, les travaux pour rassembler les équipes et les installations de Meudon et Châtillon, avec une possibilité d’implantations supplémentaires à proximité directe d’un nouveau bâtiment de l’École polytechnique et de l’École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA) de Paris.
D’un montant global évalué à 160 millions d’euros pour une durée d’environ cinq ans, le projet a été autorisé en conseil d’administration extraordinaire à la fin de l’année 2018. Sa couverture financière est en effet assurée en grande partie par des produits de cessions immobilières sur les sites de Meudon et de Châtillon. D’ores et déjà, les communes ont fait part de leur intention de préempter les terrains, ce qui devrait faciliter et accélérer la procédure de cession.
Les ventes des emprises ne pouvant être réalisées qu’en fin d’opération, le besoin en trésorerie est important. Le financement sera assuré par une avance du compte d’affectation spéciale « Gestion du patrimoine immobilier de l’État » dans l’attente de la récupération des produits de cession.
Un premier mouvement, qui concerne en particulier le bâtiment logistique, est prévu pour le second semestre 2021. Mais la grande majorité des mouvements devrait intervenir entre la fin de l’année 2023 et la fin de l’année 2024. À ce stade, la libération des sites de Meudon et de Châtillon est envisagée sur la période allant du mois d’octobre 2024 au mois de décembre 2024. Rien ne laisse donc penser pour l’instant qu’un financement supplémentaire – à vrai dire, je ne crois pas que vous souteniez forcément une telle option – sera nécessaire à la conduite de l’opération.
Je suis par conséquent défavorable à cet amendement, mais j’espère avoir répondu à vos interrogations