Les crédits de carburant opérationnels sont évidemment essentiels pour l’activité des armées et ils font l’objet d’un pilotage spécifique par l’état-major des armées.
Pour 2020, la dotation pour les carburants s’élève à 446, 5 millions d’euros. Pour la dimensionner, le ministère des armées a pris en compte à la fois les volumes nécessaires à l’activité des forces et l’évolution du cours du baril de Brent, en retenant comme hypothèse de construction un cours de 60 dollars, comme en loi de finances pour 2019, et une parité de 1, 10 euro pour un dollar. À titre d’information, le cours du Brent était exactement de 60 dollars aujourd’hui même.
Par ailleurs, les contrats d’approvisionnement et les mécanismes de couverture qui sont mis en œuvre par le service des essences des armées permettent de lisser le prix d’acquisition sur une longue période et d’atténuer les variations du prix des carburants facturé aux armées.
Enfin, vous l’avez rappelé, monsieur le rapporteur spécial, l’article 5 de la LPM prévoit une clause de sauvegarde qui permet de garantir l’adéquation de l’adaptation des dépenses de carburant des forces armées.
Dès lors, et à ce stade, il ne me paraît pas nécessaire d’augmenter la ligne de crédits destinée à ces carburants. Mais nous aurons nécessairement l’occasion de reparler de ce sujet.