La robotisation a beaucoup progressé en Bretagne dans l'agroalimentaire : il y a dix ans, sur une chaîne agroalimentaire, on comptait trente salariés. Désormais, une seule personne contrôle les machines depuis une cabine. L'ensemble de la chaîne est automatisée jusqu'à la mise en caisse et le chargement dans le camion. On ne peut pas empêcher le phénomène. On doit chercher à faire que ces avancées techniques permettent de vivre mieux. Mais n'évacuons pas le débat de la taxation. S'il n'y a plus de cotisations, comment financerons-nous la sécurité sociale ? Les robots détruisent des emplois dans les services, notamment dans les banques. Nous ne pouvons pas empêcher l'utilisation de robots mais il convient qu'ils participent au financement de la protection sociale.