Nous y ajoutons dès cette année 620 millions d’euros de crédits nationaux supplémentaires afin de démultiplier l’effet levier de la PAC pour l’année 2020. Nous voulons que cet argent soutienne nos filières agricoles, car ce sont elles qui permettront demain la résilience de notre agriculture.
Nous renforçons les moyens dédiés aux mesures agroenvironnementales et climatiques, ainsi qu’à la conversion à l’agriculture biologique, en vue d’atteindre l’objectif de 15 % de la surface agricole utile cultivée en bio en 2022. Nous en sommes cette année à 7, 5 %. À l’heure actuelle, 10 % des agriculteurs sont en bio : c’est un niveau inédit. Nous ajoutons 232 millions d’euros de crédits nationaux. Le doublement du fonds Avenir Bio est maintenu l’année prochaine, avec 8 millions d’euros de plus dans le cadre du plan Ambition bio, dont les crédits s’élèvent à 1, 1 milliard d’euros, un montant jamais atteint dans ce pays !
Vous avez eu raison d’évoquer à plusieurs reprises la forêt, qui connaît de grandes difficultés, à la fois conjoncturelles, avec les épizooties, notamment les scolytes, et structurelles, avec le réchauffement climatique. Soyez persuadés que le Gouvernement en a pris la mesure. Nous remettons en place cette année les fonds exceptionnels qui avaient été mobilisés en 2015, en 2016 et en 2017. Nous avons également pris des mesures exceptionnelles, à hauteur de 16 millions d’euros. Nous attendons la remise début mars du plan que j’ai demandé à la filière. L’ONF restera un office national public. Il devra guider l’ensemble de notre action pour la forêt.
Le meilleur moyen de prouver notre confiance à nos agriculteurs, c’est de montrer que leur métier est un métier d’avenir. Je passe rapidement sur tout ce qui concerne l’enseignement. Depuis dix ans, nous avons regardé nos lycées agricoles se vider sans faire grand-chose.