Le rapporteur spécial vient de le dire, c’est un vaste sujet. La volonté des agriculteurs de sortir de la dépendance aux produits phytosanitaires est évidente. Les choses vont trop vite pour certains, pas assez pour d’autres… En tout cas, il faut aller dans cette direction.
Pour autant, le fait de créer un fonds comme le prévoit cet amendement n’apportera rien de particulier à ce processus. Le principe de précaution doit s’appliquer et il faut laisser les scientifiques faire leur travail. Quand l’Anses délivre des autorisations de mise sur le marché, elle le fait en toute connaissance de cause, en s’appuyant sur des données scientifiques.
Je pense que nous sommes tous d’accord, dans cet hémicycle, quel que soit notre bord politique, pour dire que nous sommes entrés dans une période de transition agroécologique où les agriculteurs utiliseront de moins en moins de produits phytopharmaceutiques. Le glyphosate n’est d’ailleurs pas seul en cause : nous devons prendre en considération l’ensemble des produits. Ce processus doit s’opérer dans la sérénité.
Je ne pense pas que cet amendement apporte une réponse adaptée, c’est pourquoi j’en demande le retrait.