L’amendement que notre collègue Françoise Férat vient de présenter soulève un problème tout à fait réel, qu’un rapport sénatorial avait d’ailleurs signalé il y a quelques années : l’existence de déserts vétérinaires dans notre pays.
Les vétérinaires praticiens présents sur le terrain sont les mieux à même de détecter les problèmes sanitaires. Quand ils manquent, des problèmes peuvent surgir sans être détectés suffisamment tôt et s’installer ; dès lors, il est plus difficile de les traiter.
Vous proposez, ma chère collègue, une piste intéressante pour apporter un début de solution à ce problème réel. À titre personnel, je suis favorable à votre amendement, mais, en tant que rapporteur spécial, je me dois de vous indiquer le point de vue de la commission des finances : elle vous demande de bien vouloir retirer cet amendement, faute de quoi son avis sera défavorable. Dura lex sed lex !