Je suis l’élu d’un département qui compte la plus grande intercommunalité de France en nombre de communes. J’en ai été le promoteur.
Je comprends Alain Richard lorsqu’il dit que les défenseurs de cet amendement ne sont pas opposés à l’intégration et à la définition d’une carte d’intercommunalités importantes.
Il n’empêche que, au quotidien, cela ne fonctionne pas comme on pouvait le penser. Il convient donc d’apporter la souplesse nécessaire. À partir du moment où celle-ci s’inscrit dans un cadre de neutralité, Philippe Bas l’a excellemment montré, elle permettra le bon fonctionnement des intercommunalités XXL.
J’ai rappelé, dans le cadre des débats sur la loi Engagement et proximité, les deux lignes parallèles auxquelles nous avions été confrontés : d’une part, la loi NOTRe, avec ses irritants et, d’autre part, la volonté du gouvernement de l’époque de créer ces grandes intercommunalités.
Il est nécessaire de donner, sans tarder, de la souplesse, sinon tout le discours sur la proximité et le rapprochement vers les communes ne sera pas mis en œuvre sur le terrain.
Si nous ne voulons pas, à terme, que ces grandes intercommunalités finissent par se disloquer, il faut introduire souplesse et proximité, qui leur permettront de fonctionner avec de très grandes communes et de toutes petites communes, dans lesquelles on ne peut pas avoir les mêmes règles. Dans la mesure où cela se fait dans le cadre d’une neutralité financière, je voterai cet amendement.