Je le précise dès maintenant : je m’apprête à retirer cet amendement, afin d’éviter tout débat inutile.
Il s’agit de mettre en lumière un sujet auquel nous devrons réfléchir durant les prochaines semaines, plutôt que de décider aujourd’hui quelles catégories des membres du Comité des finances locales nous devons regrouper.
La composition du CFL est problématique à plusieurs égards.
Tout d’abord, elle reflète imparfaitement les différentes strates de collectivités, puisque la carte a considérablement évolué entre 2011 et 2020. Il conviendrait donc de revoir la pondération entre les différents niveaux, notamment entre les communes et les EPCI.
Par ailleurs, on effectue aujourd’hui une distinction, à l’intérieur du groupe des EPCI, entre les EPCI à fiscalité propre et les EPCI à fiscalité additionnelle. A-t-elle toujours lieu d’être ? Comment doivent se positionner les communautés urbaines ? S’agit-il de métropoles ou de communautés d’agglomération ?
Par ailleurs, en l’état actuel du droit, seuls les présidents d’exécutifs sont éligibles au CFL. Or, si le quorum est atteint par les représentants de l’État, il ne l’est pas par les élus. Il faut donc également nous demander si des vice-présidents d’exécutifs ou des maires adjoints ne pourraient pas être rendus éligibles eux aussi ; ils seraient certainement plus disponibles pour siéger au sein de cette instance.
Voilà le message que je souhaitais faire passer ; j’espère qu’il sera entendu. Je regrette que nous ne puissions probablement pas faire évoluer la composition du CFL avant les différents renouvellements – je pense notamment aux élections municipales de mars 2020, mais il me semble que cette question mérite d’être étudiée.
Cela dit, je retire cet amendement, monsieur le président.