En revanche, les années où cela sera possible, cette attribution se fera.
J’ai maintenant un peu d’expérience et je peux témoigner qu’en fin d’année les services de la MGP hurlent au loup et annoncent une catastrophe au motif que la CVAE ne progresserait pas. Résultat : on ne donne rien. Pourtant, dès que le montant est publié, on découvre qu’il a progressé dans des proportions qui auraient permis d’attribuer ces dotations.
J’espère que nous reviendrons sur le sujet de la métropole du Grand Paris, car celle-ci n’est aujourd’hui absolument pas un outil de péréquation. C’est même un véritable scandale : elle concentre la richesse, avec un budget de plusieurs milliards d’euros, sans aucun effet péréquateur.
Le seul élément un peu redistributif passe par cette dotation. La supprimer ou nous obliger à en rediscuter année après année n’est donc franchement pas satisfaisant. La meilleure option serait donc de la fixer entre 0 et 50 %, nous en débattrons en interne au conseil métropolitain ; si nous n’obtenons pas de majorité, tant pis, mais j’espère tout de même que nous pourrons convaincre nos collègues.
Cette solution nous évitera d’y revenir tous les ans, car cela peut durer ainsi encore un certain temps et ce n’est pas une bonne méthode.
Je m’arrête là. Ce matin, le conseil métropolitain a voté des subventions pour financer un certain nombre de trucs qui n’ont strictement rien à voir avec la métropole et cela m’a mis en colère. Je n’en ferai pas la liste, mais entre aider les établissements publics territoriaux et envoyer du pognon je ne sais où, j’ai choisi !