La révolte des Iraniens est une conséquence directe des sanctions économiques américaines, qui a provoqué une inflation de 40 %, ce qui a considérablement fait baisser leur pouvoir d'achat. Par ailleurs, les exportations de pétrole représentent 40 % des recettes de l'Iran. La stabilisation du baril autour de 60 dollars n'arrange évidemment pas les affaires de Téhéran. Selon une étude du FMI, l'Iran aurait besoin d'un tarif à 194 euros le baril pour maintenir son PIB, lequel diminuera encore cette année de 10 %.
Suite à la dégradation de la situation de la République islamique d'Iran, pensez-vous que ce régime cherchera à diminuer sa coûteuse activité de déstabilisation des pays voisins pour consacrer les ressources qui lui restent à sa population, ou pensez-vous au contraire qu'il optera pour son intensification, espérant ainsi mobiliser sa population contre un ennemi extérieur ?