Vous avez évoqué le besoin de France dans les enjeux du Moyen-Orient. Tous ceux qui suivent cette situation en sont conscients. En Syrie, les États-Unis se retirent sur le plan militaire mais, en même temps, sont présents à travers les sanctions et les embargos qui se font de plus en plus lourds. Ceux qui profitent de l'embargo s'enrichissent, et les populations souffrent de plus en plus, ce qui montre bien que les sanctions n'ont pas toujours les effets directs qu'on en attend. Le bilan impose une révision de cette position, même du côté syrien, car la situation de l'économie syrienne pèse aujourd'hui directement sur la vie libanaise. La France ne pourrait-elle prendre une initiative dans ce domaine, que le représentant du CICR a évoquée lorsqu'il a été auditionné ici il y a quelques mois ?