Je souhaite aussi la mise en valeur des démarches écologiques et de préservation de l’environnement, mais pas au travers de propositions à mon avis caricaturales et, surtout, inapplicables.
Certes, les ZRR n’ont pas redonné tout le dynamisme souhaitable aux territoires concernés, que ce soit d’un point de vue démographique ou économique, mais ce n’est pas pour autant un échec. Le dispositif a en effet évité que ces territoires dépérissent plus vite. Vous me direz que c’est un peu comme la morphine : on meurt, mais en souffrant moins ! Il y a un peu de cela, mais ce dispositif a tout de même été utile, parce qu’il a permis de préserver un certain tissu économique, ce qui permettra peut-être demain d’envisager un nouveau développement.
Le recours à la notion de « raison d’être » m’agace. Faut-il en conclure qu’une entreprise qui n’inclut pas dans ses statuts une raison d’être n’a aucune raison d’exister ? Ce serait tout de même un peu gênant… Il me semble que cela relève d’une approche technocratique.
Qui plus est, le dispositif proposé est une véritable usine à gaz ! Aucune entreprise – il s’agit principalement, dans ces zones, d’artisans, de commerçants, de TPE-PME – ne s’en saisira.
Je crois à l’action du Gouvernement en faveur de la transition écologique, mais l’outil proposé ici ne me semble pas adapté.