Intervention de André Vallini

Réunion du 12 décembre 2019 à 10h30
Situation et rôle de l'otan et place de la france en son sein — Débat organisé à la demande du groupe communiste républicain citoyen et écologiste

Photo de André ValliniAndré Vallini :

Elle permettrait, ensuite, de rationaliser les achats d’armements – cet effort a commencé, mais il est insuffisant – et de garantir des débouchés à l’industrie européenne.

Enfin et surtout, elle permettrait de promouvoir le sentiment d’appartenance commune des Européens, et donc de faire progresser l’intégration européenne.

On parle de cette armée européenne depuis 1950, avec les premières discussions sur la Communauté européenne de défense, que la France a fait échouer en 1954. En 1992, le traité de Maastricht a jeté les bases d’une politique étrangère et de sécurité commune et, en 2013, pour la première fois, un Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement a été consacré à la défense. C’était une grande avancée.

En 2017, une autre avancée a été enregistrée, avec la création d’une « coopération structurée permanente » par vingt-cinq États membres de l’Union européenne, pour faciliter le travail en commun. Cette initiative est intéressante, mais elle demeure balbutiante. Ainsi, j’ai appris récemment que les pays scandinaves, notamment, remettaient en cause le budget devant lui être consacré.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion