Ma question s’adresse à Mme la secrétaire d’État auprès de la ministre de la transition écologique et solidaire.
Madame la secrétaire d’État, alors que nous entrons dans l’hiver, la question de la précarité énergétique redevient d’une « actualité brûlante », si vous me passez l’expression.
En effet, la précarité énergétique, définie comme le fait de consacrer plus de 8 % de ses revenus pour régler la facture énergétique de son logement, touche en moyenne près d’un Français sur huit. §À l’échelle francilienne, les chiffres sont encore plus dramatiques : selon le baromètre Qualitel, près de 60 % des Parisiens déclarent avoir « souvent » ou « parfois » froid dans leur logement, soit 12 points de plus que la moyenne nationale.
Il s’agit là d’un enjeu prioritaire, auquel le Gouvernement ne peut et ne doit pas rester sourd, car il frappe tout particulièrement les foyers les plus modestes.
Lorsqu’ils cherchent à améliorer le confort thermique de leur logement, en engageant, par exemple, des travaux d’isolation ou de changement de chaudière, les ménages souffrent notamment d’un manque inquiétant d’information et de lisibilité sur les dispositifs d’aide existants.
En septembre dernier, vous avez annoncé, madame la secrétaire d’État, la mise en place d’un programme consacré au renforcement de l’accompagnement des ménages pour des travaux de ce type. Ce programme, doté de 200 millions d’euros, doit notamment permettre de mettre en place des dynamiques territoriales d’information et de conseil aux ménages en matière de travaux de rénovation.
Mes questions sont les suivantes : où en est-on, madame la secrétaire d’État, du déploiement de ce programme ? Quelles sont les régions qui sont dès à présent prêtes à contractualiser avec l’État dans ce domaine ? Enfin, quels sont les autres moyens déployés par le Gouvernement pour répondre à ce fléau qu’est la précarité énergétique ?