Ma question s’adresse à Mme la ministre de la transition écologique et solidaire.
Les études scientifiques sur la fonte des glaciers et la disparition des espèces ne se comptent plus tant elles sont nombreuses.
Les préoccupations des Français, notamment des plus jeunes, concernant l’état de notre environnement et l’urgence climatique sont de plus en plus importantes. Les citoyens attendent une forte mobilisation des politiques pour nous adapter au changement climatique et préserver notre biodiversité.
Sur le terrain, les collectivités locales en ont pris conscience et sont de plus en plus engagées.
Les grandes conférences internationales que sont les COP sont certainement nécessaires pour impulser une mobilisation mondiale et sensibiliser les États. Encore faut-il qu’elles soient réellement utiles et aboutissent à du concret.
La COP25 de Madrid, la COP la plus longue de l’histoire, est apparue comme déconnectée par rapport aux demandes d’action exprimées. Les résultats sont consternants tant ils sont faibles. Les négociateurs n’ont pas pu s’entendre sur les règles d’application de l’accord de Paris concernant la question clé du marché carbone. Aucun État ne s’est engagé pour participer au fonds vert. La question des « pertes et préjudices », à savoir les destructions déjà irréversibles liées au réchauffement, notamment en Afrique, avec la création d’un fonds, est un échec.
Ce n’est pas possible ! On risque de décrédibiliser définitivement les sommets internationaux. Cette COP avait besoin d’un leadership politique. Où est passé le leadership français, si fort lors de la COP21 ? Quel rôle a joué l’exécutif français dans cette COP25 ?