Nous donnons à chaque hôpital de nouvelles marges de manœuvre financières. Un budget supplémentaire de 1, 5 milliard d’euros sur trois ans permettra de recruter, de moderniser et d’ouvrir des lits là où le besoin se fait sentir. Grâce à cet argent, les hôpitaux reconstitueront leur capacité à investir. En outre, nous les soulagerons financièrement d’un tiers de leur dette, à hauteur de 10 milliards d’euros.
Enfin, nous nous sommes engagés à ce que les tarifs des hôpitaux, c’est-à-dire les prix que facturent les hôpitaux à l’assurance maladie, augmentent pendant trois ans, après une baisse au cours de la dernière décennie.
Nous augmentons également l’attractivité des métiers, en instaurant plusieurs primes. Une fois les postes ouverts, il convient en effet d’attirer les professionnels, grâce non seulement aux primes, mais aussi à la simplification et aux assouplissements. Ainsi, un infirmier pratiquant de nouveaux actes dans un service d’urgence gagnera plus de 150 euros nets par mois dans le cadre d’un protocole de coopération.