Madame Gruny, sur le dossier des pompiers volontaires, nous travaillons de façon positive avec la Commission européenne pour nous assurer que le lien de subordination que certains voudraient voir établir, sur le fondement de la directive Temps de travail, entre les pompiers volontaires et les services départementaux d’incendie et de secours ne soit pas reconnu. Nous devons encore obtenir une formalisation, mais les signaux sont positifs et les échanges ont manifesté une grande compréhension, par la Commission, de la spécificité du modèle français, et nous avons des signaux positifs.
Je vous remercie, monsieur le sénateur Paul, de vos encouragements.
Monsieur Raynal, concernant le volume du budget européen, la France n’a pas d’objectif totémique. Vouloir fixer un pourcentage magique, à un ou deux chiffres après la virgule au-dessus de l’unité, est une façon un peu étrange d’entrer dans le débat. Vous êtes membre de la commission des finances du Sénat, j’ai siégé au sein de celle de l’Assemblée nationale : nous savons qu’un budget, c’est d’abord la concrétisation chiffrée d’ambitions politiques. Nous devons donc être clairs sur ce que nous voulons vraiment faire ensemble et sur ce que nous mettons en commun pour nous donner les moyens de notre ambition collective : voilà ce que dit le Président de la République. Cela peut signifier qu’il faut cesser de faire certaines choses à l’échelon national, car les doublons sont très coûteux. Nous jugerons de la qualité et du volume du budget en fonction des ambitions communes qui auront été définies. Par exemple, si l’on arrive à réorienter davantage vers le premier pilier les 10 milliards d’euros supplémentaires prévus pour la PAC, …