Vous avez évoqué les dérives bancaires sur les prêts immobiliers. Des bulles immobilières sont-elles avérées ? Cela fait peu de doute à Paris, mais la question se pose actuellement dans les métropoles de province. Les taux bas ne sont pas perdus pour tout le monde, car ils se répercutent dans les prix de l'immobilier, mais au détriment des ménages.
La réflexion sur l'Union bancaire avait bien démarré, mais elle s'est arrêtée. Les petits pays européens sont-ils prêts à une consolidation ? Ils ont toujours l'impression que cela se fera à leur détriment et que des masses financières vont disparaître.
Vous évoquiez l'équilibre entre la flexibilité du marché de l'emploi, qui a permis de créer un million d'emplois ces dernières années, et l'augmentation du pouvoir d'achat, qui lui est liée, mais qui crée aussi des inégalités. N'est-ce pas la philosophie même du capitalisme, de vouloir plus de flexibilité et de faire baisser le coût du travail ? Les difficultés sont induites. Philosophiquement, comment éviter ces effets ?