En effet, le Cantal n'a qu'une seule route nationale, qui relie Massiac à Figeac et se termine en cul-de-sac. Vue depuis la région, elle pourrait ne pas être considérée comme structurante, mais nous ne souhaitons pas qu'elle soit transférée à la charge du département, qui a peu de moyens. Sans la péréquation horizontale, celui-ci n'aurait en effet pas pu financer autre chose que les dépenses obligatoires.
Beaucoup de départements demandent l'autonomie financière, mais quelle est la pertinence d'une telle évolution dans les départements très pauvres ? Pour nous, c'est une perspective effrayante.
Comment voyez-vous l'emboîtement entre l'ANCT et l'ingénierie territoriale des départements ? L'ANCT disposera de très peu de moyens, comment coordonner son action avec celle des agences départementales afin d'éviter que les uns marchent sur les platebandes des autres ?