Nous nous connaissons les uns, les autres, mes chers collègues. Vous savez qu’en matière de couverture du territoire j’ai toujours défendu une approche reposant à la fois sur les secteurs public et privé. J’ai toujours considéré, d’ailleurs, que les différents ministres de la santé avaient accordé au secteur privé une place trop faible. Quand il s’agit de soigner la population, nous ne devons pas être regardants sur le statut !
Néanmoins, dans ce cas précis, je fais confiance à la ministre et je m’opposerai aux amendements tendant à ouvrir l’activité au secteur privé. Le secteur public, parce qu’il n’est pas à but lucratif, offre un cadre plus protecteur.
Et cela ne témoigne en rien d’une volonté de jeter l’opprobre sur le secteur privé. Ce n’est pas mon cas ! Au contraire, j’aimerais parfois voir plus d’hôpitaux privés ou certaines bonnes pratiques généralisées.
Mais nous sommes là sur un cas extrêmement particulier. Nous avons beaucoup parlé de risque de marchandisation. Il faut mettre des freins, poser un cadre et des limites !