Ce débat me paraît appeler une grande retenue.
Statistiquement, monsieur Bascher, vous avez certainement raison : les familles monoparentales sont en plus grande fragilité. Toutefois, cette dernière est le résultat d’un changement de situation – souvent une rupture affective, qui est aussi financière.
Autrefois, on qualifiait de « filles mères » les femmes qui avaient un enfant sans père, souvent d’ailleurs parce que le père ne voulait pas reconnaître l’enfant. Aujourd’hui, un autre phénomène se développe : certaines femmes désireuses de fonder une famille monoparentale ont un enfant de manière naturelle, sans vouloir connaître le père. L’ouverture de la PMA aux personnes seules est plutôt un progrès par rapport à cette situation.
Ne jugeons pas les personnes sur une fragilité qui procède souvent plus d’une rupture que de la situation d’origine !