J'ai pris mes fonctions en 2017, une année particulière, avec d'importantes annulations de crédits durant l'été et la suppression de la réserve parlementaire. Nous avons eu plus de latitude budgétaire en 2018 et en 2019, puisque nous avons disposé de la totalité du budget dès lors que le secrétariat d'État à l'égalité entre les femmes et les hommes a obtenu la levée de la réserve de précaution, et nous avons eu d'excellents taux de consommation des crédits. Le fait que l'aide financière à l'insertion sociale et professionnelle (AFIS) des personnes engagées dans le parcours de sortie de la prostitution n'ait pas progressé dans les dimensions initialement envisagées a permis d'affecter des crédits à la lutte contre la prostitution ou les violences. Parler d'égalité entre les hommes et les femmes suscite de nouvelles initiatives, mais aussi de nouveaux besoins. Nous essayons de renforcer l'efficience des dispositifs. De ce point de vue, il y aura un enjeu de maillage territorial en 2020. L'idée est d'élaborer des stratégies plus coopératives entre les différents acteurs et de parvenir ainsi à une répartition des crédits plus adaptée.