Selon vous, Frontex a vocation à se substituer aux politiques nationales. Mais la proposition finlandaise est d'y consacrer 35 à 40 % de moins que les 12 milliards d'euros prévus sur la prochaine période. Pour accompagner la croissance de l'agence, nous devons revoir notre capacité de détachement et de mise à disposition de personnel.
De nombreuses ONG demandent plus de transparence sur l'utilisation des fonds européens au profit des États tiers, notamment ceux d'émigration. Où va l'argent ? Ce n'est pas clair...
Il est certain que la politique de cohésion est un levier d'accord avec des pays sensibles à cette question. Il faudrait revoir la façon dont les régions sont éligibles. En Europe centrale, certains pays redécoupent leurs régions pour être éligibles, alors qu'il vaudrait mieux rendre le dispositif plus souple...